La violence à l'égard des femmes doit être considérée comme une violation des droits de l'homme, et notamment du droit à la vie, à la sécurité, à la dignité et à l'intégrité physique et morale.La violence à l'égard des femmes doit être considérée comme une violation des droits de l'homme, et notamment du droit à la vie, à la sécurité, à la dignité et à l'intégrité physique et morale.
Ce 8 mars 2010, le Parlement Europeen dedie une page speciale à la lutte contre les violences faites aux femmes. La date du 8 mars 2010, Journée internationale des Droits des Femmes, est symbolique et témoigne de la volonté du Parlement Europeen de consacrer comme priorite la politique de lutte contre les violences faites aux femmes.
Tout au long du mois de mars, cette page couvrira les évènements organisés par le Parlement européen sur le thème des violences faites aux femmes. Députés européens, députés nationaux, invités de marque, experts et grand public contribueront à un large débat grâce à des séminaires, des actions ciblées ou même via Facebook.
Cette page tend également à rappeler que, le 26 novembre 2009, le Parlement européen a adopté une résolution - rédigée par la commission parlementaire des droits de la femme et de l'égalité des genres - pour lutter contre ce fléau, invitant, entre autres, la Commission à élaborer une directive globale sur la prévention et la lutte contre toutes les formes de violences à l'égard des femmes.
En préambule à cette journée, le Parlement Européen diffusait ce week-end deux reportages ainsi que la retranscription de deux interview avec Colette de Troy du Lobby Européen des Femmes et Fatoumata Sidibe, Présidente de la branche belge de l'association " ni pute ni soumise ".
A la question : " Quel est le pire ennemi pour les femmes : l'homme violent ou le silence qui entoure cette violence ? " Colette de Troy qui répond " les deux " conclut son intervention en réclamant l'instauration d'une politique européenne contre les violences faites aux femmes à l'instar de celle qui existe en matière d'égalité, faisant à juste titre remarquer, que certains pays d'Europe n'ont même pas de législation en la matière.
Quant à Fatoumata Sidibe, Présidente de " ni pute ni soumise " en Belgique, qui intervient principalement ici sur le sujet des femmes issues de l'immigration, cette dernière souligne la régression patriarcale dont les femmes sont l'objet (contrôle vestimentaire, contrôle de la virginité qui est propre à toutes les religions et qui revient en force actuellement) et met en exergue la nécessité d'un travail d'éducation et d'un travail sur les droits et les devoirs fondamentaux. Il y a une regression sur le plan international, explique-t'elle, car la crise a provoqué un repli identitaire.
Les interview sont entrecoupées de deux reportages qui reviennent sur les raisons ayant conduit des femmes victimes de violences domestiques à être incarcérées en Pologne et sur l'inaction des pouvoirs publics, un second reportage se focalise, quant à lui, sur l'émancipation des femmes au Maroc
Ce 8 mars, la Suédoise Eva-Britt Svensson, présidente de la commission parlementaire des droits des femmes, débattra en direct sur Facebook des moyens de mettre fin à ces violences et de l'aide aux victimes. Chacun peut poser ses questions sur Facebook, lundi à partir de 17h15 !
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